Après une incursion réussie dans l’univers poétique d’Anne Hébert sur
, en 2016, revient avec une nouvelle chanson extraite de son septième recueil, à paraître l’an prochain.Portée par le mouvement des vagues et soufflée par l’air du large, la pièce
évoque l’histoire d’une femme qui s’affranchit de son passé et qui part pour mieux se retrouver. « On prend souvent la mer / Cœur naufragé, fragile / Et soudain l’horizon / Et retrouver son île », chante Sylvie Paquette de sa voix sensible et habitée, appuyée aux chœurs par son amie Andrea Lindsay. « C’est une chanson qui parle de résilience, mais aussi de courage, celui de continuer malgré les coups durs et les épreuves », explique-t-elleDes propos qui font écho à des périodes difficiles vécues au cours des dernières années, marquées notamment par le deuil de son amoureuse. « Perdre un être cher est une expérience douloureuse et bouleversante, mais poursuivre sa route et célébrer la vie est une façon de rendre hommage aux personnes qu’on a aimées et qui sont disparues », affirme l’autrice-compositrice-interprète.
Son île est magnifiée par les arrangements du pianiste et réalisateur François Richard, les cordes et les vents du petit orchestre de chambre réuni pour l’occasion offrant un riche écrin au texte lumineux de Stéphane Blanchette. « Il s’agit de ma première collaboration avec l’un et l’autre, raconte Sylvie Paquette. J’avais remarqué le travail orchestral réalisé par François sur l’album Windigo, d’Alexandre Désilets. Quant au texte de Stéphane, c’est le premier que j’ai mis en musique pour ce nouveau projet. »
Son île permet d’entendre François Richard (claviers), Philippe Brault (basse), Max Sansalone (batterie et percussions), José Major (batterie et percussions), Rick Haworth (guitare électrique), François Pilon (violon), Madeleine Messier (alto), Sheila Hannigan (violoncelle), Jocelyne Roy (flûtes), Guillaume Bourque (clarinettes) et David Carbonneau (trompette).
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